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Adhérez maintenantLes ministres de l'écologie et des transports viennent d'annoncer la suspension « sine die du dispositif de l'écotaxe ». L'abandon de l'écotaxe est une décision unilatérale, irréfléchie et extrêmement coûteuse pour le budget de l’État" selon Agir pour l'Environnement.
Cette
décision irréfléchie marque l'épilogue d'un long feuilleton qui
aura vu les responsables politiques abdiquer devant la violence des
bonnets rouges. Faute de courage politique, Ségolène Royal, par cet
abandon, vient d'accroître le déficit de la France de 960 millions
d'euros par an auxquels il faudra ajouter les pénalités dues à la
société Ecomouv qui devaient s'élever à plus d'un milliard
d'euros.
In
fine, ce seront donc les contribuables français qui payeront la
manque de courage de la ministre de l'Ecologie. En invoquant son
refus de mettre en œuvre une « écologie punitive »,
Ségolène Royal finit par accepter que les pollués soient également
les payeurs. Comme de mauvaises coutumes, les routiers continueront à
bénéficier d'un régime d'exception.
Après
la décision d'autoriser les 44 tonnes à circuler sur les routes
françaises et l'abandon de cette écotaxe, il y a lieu de
s'interroger sur la crédibilité d'une ministre qui fait adopter,
dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, de grands
objectifs en matière de lutte contre le dérèglement climatique et
renonce à rééquilibrer en faveur du rail le transport de
marchandises.
L'abandon
de l'écotaxe est une décision unilatérale, irréfléchie et
extrêmement coûteuse pour le budget de l’État" selon Agir
pour l'Environnement.