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La Cour de Justice Européenne vient de condamner la France pour manquement dans le cadre de la directive « nitrate ». Cette condamnation doit amener la France à rompre avec le soutien sans faille qu’elle apporte à l’élevage industriel.
Faute d’avoir pris en compte les externalités négatives d’une agriculture hors-sol, l’élevage porcin a réussi à faire payer la note aux contribuables français et aux consommateurs obligés de payer au prix fort une eau de qualité médiocre. Par crainte de froisser le lobby agricole, le ministre de l’Agriculture et sa collègue de l’Ecologie semblent chercher une solution qui satisferait tout le monde là où un changement de modèle agricole est plus que jamais nécessaire.
Pour l’association Agir pour l’Environnement, « de report en "reporc", la stratégie française de lutte contre les pollutions des eaux par les nitrates d'origine agricole repose sur une nouvelle forme de procrastination politique doublement payée... par le consommateur et par le contribuable ! ».
Au lieu d’agir avec ambition et célérité, la France a préféré opter pour une politique où des engagements sans lendemain cachent mal l’inaction du gouvernement. De fait, Agir pour l’Environnement constate que cette stratégie n’a guère convaincu la Cour de Justice Européenne.
Faute de courage et en dépit d’un état des eaux largement contaminées par les nitrates d’origine agricole, la ministre de l’Ecologie a préféré reporter de six mois l’adoption d’un arrêté relatif aux programmes d’actions régionaux en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole. Pire, parallèlement à ce nouveau report, le ministre de l’Agriculture s’apprête à adopter un plan d’avenir des filières avicoles et porcines dispensant d’enquêtes publiques les installations produisant jusqu’à 5000 porcs par an.
Cette condamnation européenne ne doit plus être vécue comme une sanction mais au contraire comme une invitation à changer un modèle agricole à bout de souffle.
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