10/05/2012
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Signataire(s) du communiqué
Communiqué soutenu par le Collectif des Electrosensibles de France, le Lien, Agir pour l'Environnement et Priartém
Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant
aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très
basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences).
Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant
aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très
basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences) et en appelle à
l'application immédiate de précautions quant au déploiement des compteurs
électriques dits intelligents et des technologies sans fil.
« Citant plusieurs études scientifiques, l’Académie Américaine de Médecine
Environnementale, conclut que des effets biologiques délétères importants
surviennent suite à des niveaux d’exposition non-thermiques, montrant un lien de
causalité. L’Académie Américaine de Médecine Environnementale exprime son
inquiétude quant aux effets significatifs mais peu connus des Champs
Electro-Magnétiques et radiofréquences, sur la santé humaine. » lit-on dans le
communiqué de l’AAEM.
L’AAEM insiste également sur l'importance de développer la recherche
indépendante et à reconnaître l’hypersensibilité électromagnétique comme un
problème croissant dans le monde.
Aujourd'hui, les signaux d'un risque pour la santé et l’environnement dû à
la pollution électromagnétique sont indéniables, même si les niveaux de preuve
de dommages pour la santé et les mécanismes et voies d'action de ces agents
physiques ne sont pas encore totalement établis. L'accroissement des tumeurs du
cerveau chez l'enfant ne peut plus être ignoré. Le nombre croissant de personnes
devenant hypersensibles à cette pollution peut être considéré comme une «
population sentinelle » au sein de laquelle on compte de plus en plus de jeunes,
qui nous envoie « in vivo » un signal fort des désordres sanitaires à attendre
si aucune mesure n’est prise.
Le principe de précaution, inscrit par le législateur dans la charte
constitutionnelle, est destiné à prendre en charge cette situation où le risque,
compte tenu des connaissances du moment n'est pas avéré mais seulement
suspecté.
Il y a aujourd'hui urgence à en tirer les conséquences eu égard à l'absence
d'évaluation de l'impact sanitaire et environnemental de la multiplication des
technologies dont le déploiement est prévu à court terme (femtocells, Linky, 4G,
radio numérique terrestre...), générant une pollution électromagnétique de plus
en plus composite et sans rapport avec l'environnement auquel nos organismes
sont adaptés depuis des millénaires.
C'est pourquoi, les associations signataires demandent à la nouvelle
majorité présidentielle, tout récemment sortie des urnes, de prendre toute la
mesure de ce risque pour la santé et l'environnement, dans un dossier plombé par
le lobbying et les conflits d'intérêt et de se prononcer sur l’encadrement du
développement de toutes les technologies sans fil en application du principe de
précaution.
Il en va de l'avenir de notre jeunesse, particulièrement exposée
et vulnérable à cette pollution, de notre système de solidarité nationale en
matière de maladies chroniques et de handicap, et de notre capacité à innover
technologiquement en plaçant la santé et l'environnement au cœur des
préoccupations.
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