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Sponsor officiel de la Conférence climatique de Paris, Renault vient d’annoncer son grand retour en Formule 1, haut lieu du gaspillage énergétique et du déni climatique.

Cette annonce, au beau milieu d’une conférence censée lutter contre le dérèglement climatique est non seulement scandaleuse mais la preuve définitive de la duplicité des sponsors de la COP21.

De tout temps, la Formule 1 a toujours été le haut lieu où s’est exprimé le vrombissement de moteurs surpuissants consommant entre 20 et 40 litres aux 100 km. Par-delà la promotion éhontée d’une vitesse qui tue chaque jour sur nos routes, la Formule 1 banalise la puissance, la vitesse et l’accélération. A l’heure où un constructeur automobile responsable devrait s’engager dans la sobriété énergétique, le choix fait par Carlos Gohn illustre la cécité d’un monde industriel qui simule le changement sans prendre la mesure des effets du dérèglement climatique à venir.

Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « le choix fait par Renault de revenir en Formule 1 est irresponsable ! »

Cette COP21 étant déjà riche en décisions, les députés, jamais en reste en matière de combat d’arrière-garde, ont décidé de plafonner l’indemnité kilométrique vélo à 200 euros par an.

Puisque Renault semble avoir de l’argent à dépenser pour détruire le climat, Agir pour l’Environnement invite le gouvernement à adopter une nouvelle taxe ciblant tous les constructeurs participant à des événements « sportifs » climaticides et ce afin d’alimenter le fonds réservé à l’indemnité kilométrique vélo.

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