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Autoroutes... l'impasse climatique

La campagne Autoroutes : l'impasse climatique, éditée à 25000 exemplaires, a été initiée par Agir pour l'Environnement afin de faire pression sur le ministre de la transition écologique et la ministre déléguée en charge des transports, afin d'obtenir un abandon des projets autoroutiers. Cette campagne a débuté le 1er mars 2018 et devrait se clore le 31 décembre 2018.

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« Bio » : bien plus qu'un phénomène de mode, un changement de société !

07/02/2013

L'Agence BIO a rendu public les chiffres de la bio pour l'année 2012. Malgré, un contexte économique particulièrement difficile, le marché de la bio continue à progresser : 64% des Français ont consommé bio en 2012 et la part des consommateurs réguliers (au moins une fois par mois) s’élève à 43% alors qu’elle était de 37% en 2003 et de 40% en 2011.

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Par Larissa de Kochko – Coordinatrice de campagnes. 

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Bien plus qu'un simple phénomène de mode, consommer bio est devenu, année après année, un mouvement de fond. Nous ne pouvons que nous féliciter de cette croissance qui obligera, à l’avenir, l’agriculture à mieux prendre en compte les écosystèmes ainsi que la qualité des produits commercialisés. En lançant sa campagne « J’aime la bio », Agir pour l’Environnement ne pouvait espérer mieux !

Mais plus profond encore que le simple fait de « consommer bio » pour consommer bio, ce qui ressort de cette étude c'est que les Français se raccrochent à des valeurs fondamentales en matière d’achats.

D’après l'Agence BIO, ils sont 71% à déclarer privilégier les produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable lorsqu’ils effectuent leurs achats ; ils étaient 66% en 2011 !

Les individus prennent conscience de leur rôle en tant que consommateurs et souhaitent de plus en plus consommer « responsable », de façon cohérente, en favorisant des systèmes de productions qui respectent plus notre environnement, notre santé, notre terroir, notre économie et le lien social !

En écho à cette dynamique de fond de la consommation de produits bio en France, la production certifiée bio a fortement augmenté en 2012. De 38% en 2009, la part des produits bio « importés » consommés en France passe sous la barre des 30% en 2012.

Une bonne nouvelle pour tous ceux qui sont attachés à l’origine des produits qu’ils achètent. Avec l’explosion de la demande de produits bio, le risque était grand d’assister  à l’émergence d’une bio à deux vitesses, une bio d’importation, bien loin de ce qui fait l’intérêt même de ce modèle agricole, à savoir une production locale et de saison, respectueux de la santé des consommateurs et en équilibre avec les écosystèmes.

Mais l'origine des produits n'est pas le seul indice qui est de plus en plus pris en compte par les consommateurs. Le bien être des animaux est un autre élément qui prend une place déterminante dans le choix des produits bio. L’exemple type est le pourcentage de personne qui consomment des œufs uniquement issus de poules élevées en bio.  Lorsque l’on connaît les conditions d'élevage conventionnel des poules en cage, on comprend pourquoi !

Un indicateur supplémentaire permet de dire que l'agriculture bio a un bel avenir devant elle (et du coup nous aussi !) : c'est la croissance de la demande.

Nous sommes de plus en plus nombreux à souhaiter manger bio au-delà de chez nous.

Par exemple, 75% des parents souhaitent que leurs enfants puissent bénéficier de produits bio à l’école. Cinquante-neuf pour cent des travailleurs souhaite également que dans leur restaurant d'entreprise ils puissent manger bio. En 2011 ils n’étaient que 53%.

Cette tendance de fond, qui va bien au-delà des produits alimentaires nous conforte dans ce en quoi nous avons toujours cru, un autre monde est possible et nous en sommes les acteurs !

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