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La filière automobile connaît une crise sans précédant. Les causes de cette crise systémique sont multiples. Les contraintes climatiques, la raréfaction du pétrole, l’impact sanitaire des microparticules, la commercialisation de certains modèles inadaptés… peuvent expliquer pour partie les raisons d’une défiance qui plongent tout un secteur dans l’expectative.

• Organisé par Agir pour l'Environnement, le Réseau Action Climat et Greenpeace France
• A l’invitation de Monsieur Denis Baupin, député de Paris et vice-président de l’Assemblée nationale
• Soutenu par le Groupe Vert au Parlement Européen

Inscription obligatoire à l’adresse : http://fr.amiando.com/colloqueauto.html

Présentation

La filière automobile connaît une crise sans précédant. Les causes de cette crise systémique sont multiples. Les contraintes climatiques, la raréfaction du pétrole, l’impact sanitaire des microparticules, la commercialisation de certains modèles inadaptés… peuvent expliquer pour partie les raisons d’une défiance qui plongent tout un secteur dans l’expectative.

Faute d’anticipation, le monde de l’automobile est obligé d’envisager, à la hâte, un autre modèle dans lequel la voiture ne serait plus aussi centrale que par le passé. Soumis à la pression de plan de « sauvegarde » de l’emploi, comment les syndicats et les ONG peuvent-ils participer à la nécessaire évolution du monde de l’automobile ?

Parée de toutes les vertus, la voiture électrique semble être la solution retenue pour tendre vers cette mobilité durable que tout le monde souhaite. Est-ce la bonne solution ? La seule ? En zone urbaine, de nombreuses expériences démontrent la pertinence de solutions alternatives.

Face aux menaces pesant sur ce secteur stratégique, l’Etat, les parlementaires, les élus locaux mais aussi les industriels, les syndicats et les associations de protection de l’environnement sont condamnés à s’entendre au risque d’accroître une crise économique, sociale et écologique.

Programme

08:45 – Accueil des participants

09:15 – 09:30 – Mot de bienvenue

• Par Philippe Colomb, président d’Agir pour l’Environnement

09:30 – 10:00 - Ouverture des travaux

• Par Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale

10:00 – 12:00 - Table n°1 : Haro sur l’auto ?

Critiquée par les uns, adulée par les autres, la voiture n’a jamais été un simple objet de mobilité. Depuis plus d’un siècle, l’automobile a occupé une place de choix dans la politique industrielle de la France. Dans les faits, la défiance que l’on peut constater depuis quelques années à l’endroit de l’automobile remet en cause la prééminence symbolique de la voiture dans l’imaginaire collectif. La fin du pétrole à bas coût, le dérèglement climatique ou l’impact sanitaire des micro-particules obligent l’industrie automobile à se réformer.

• Yves Cochet, député européen EELV
• Sébastien Vray, président de Respire, Association Nationale pour la Prévention et l'Amélioration de la Qualité de l'Air
• François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobile
• Sébastien Blavier, Chargé de campagne climat énergie à Greenpeace France
• Jean-Philippe Hardy*, secrétaire du syndicat FO à PSA Aulnay

Débat avec la salle

12:00 > Pause repas

13:30 – 15:00 - Table n°2 : Quelle mobilité dans un monde de la rareté ?

La fin du pétrole à bas coût ou l’artificialisation des terres agricoles interrogent le modèle automobile tel qu’il s’est construit depuis plusieurs décennies. La rareté des ressources est une donné que l’industrie automobile va être obligée de prendre en compte. Alors que l’augmentation de la mobilité était jusqu’à présent considérée comme un critère permettant de mesurer le développement d’une société, les crises écologiques nous obligent à revoir un modèle qui a trop longtemps confondu « mobilité » et « bougisme ».

• Pourquoi la voiture (telle qu’on la connaît) va disparaître, par Bruno Marzolff, sociologue et directeur du Groupe Chronos
• Peut-on encore contrôler l’étalement urbain ? par Denis Voisin, charge de projet Ecomobilité à la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme
• Faut-il toujours plus d’infrastructures de transport ? par Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement
• L’offre de transport public est-elle suffisante ? par Jean Sivardière, président de la Fédération Nationale des Associations des Usagers des Transports

Débat avec la salle

15:00 – 16:30 -  Table n°3 : La voiture écologique a-t-elle un avenir ?

Vedette des salons de l’automobile, la voiture écologique peine pourtant à devenir un succès commercial. Les contraintes en terme d’autonomie et de prix font du véhicule écologique un objet rare et cher. Pourtant, certains n’hésitent plus à considérer la voiture électrique comme la solution de mobilité du XXIème siècle. En zone urbaine, y-a-t-il une place pour ce type de voiture ? Le « zéro émission » de CO2 promu par certains constructeurs est-il un abus de langage ou repose-t-il sur des faits objectifs ? A l’avenir, la voiture telle que nous l’avons connue devra évoluer. Sera-t-elle remplacée par la voiture électrique ? Et que recouvre ce concept de « voiture électrique » ?

• La voiture écologique existe-elle ? par Marc Teyssier D’Orfeuil, délégué général du club des voitures écologiques
• Deux litres aux 100 km : de quoi parle-t-on ? par Bernard Jullien, directeur du Gerpisa
• La règlementation européenne est-elle suffisamment contraignante ? par Lorelei Limousin, chargée de mission Climat-Transport au sein du Réseau Action Climat France
• Une réduction des émissions de CO2 est-elle bonne pour l’emploi ? par William Todts, chargé de mission Véhicule propres, Fédération EuropéenneTransport & Environment
• Le vélo, parent pauvre de la mobilité durable ? par Geneviève Laferrere, président de la Fédération française des usagers de la bicyclette

Débat avec la salle

16:30 – 16 :40 – Conclusion des travaux

• Par Fabienne Keller*, sénatrice

 16:40 – 17:00 – Conclusion de la journée

• Message de Delphine Batho, ministre de l’écologie

 * sous réserve de confirmation

Inscription obligatoire à l’adresse : http://fr.amiando.com/colloqueauto.html