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S'abonner par email S'abonner par RSS Suivre sur Facebook Suivre sur TwitterLa campagne Autoroutes : l'impasse climatique, éditée à 25000 exemplaires, a été initiée par Agir pour l'Environnement afin de faire pression sur le ministre de la transition écologique et la ministre déléguée en charge des transports, afin d'obtenir un abandon des projets autoroutiers. Cette campagne a débuté le 1er mars 2018 et devrait se clore le 31 décembre 2018.
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Faire un donFaute de courage politique et arque-boutée sur des présupposés purement idéologiques, la ministre de l’égologie a commis une faute politique ruineuse pour le budget de l’Etat et désastreuse pour l’avenir de notre planète !
Tribune libre par Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement
Ce qui fut jadis présenté comme une jacquerie de quelques dizaines de bonnets rouges a finalement un coût. La Cour des Comptes vient de quantifier le prix que les Français auront finalement à payer pour le renoncement de Ségolène Royal. Onze milliards ! Un milliard d’indemnisation à la société franco-italienne Ecomouv’ et près de dix milliards de manque à gagner sur la période 2014-2024 !
Pire, la Cour des Comptes constate que les routiers étrangers sont les grands gagnants de cet abandon, puisqu’ils ne contribuent, via la hausse de la fiscalité sur le diesel compensant l’abandon de l’écotaxe, qu’à hauteur de 2% du manque à gagner. Quelques 800 000 camions devaient contribuer partiellement au financement des infrastructures qu’ils empruntent, via l’écotaxe. De fait, en abandonnant cet embryon de fiscalité écologique, la ministre de l’Ecologie a une nouvelle fois accordé un soutien indirect au transport routier, grand contributeur d’émissions de gaz à effet de serre et microparticules.
L’abandon de l’écotaxe a réduit à néant les objectifs du Grenelle de l’environnement qui prévoyaient de porter la part du fret ferroviaire de 14 à 25% d’ici à 2022. Au lieu d’une progression, la part du fret ferroviaire est en chute libre, passant sous la barre symbolique des 10%, victime collatérale d’une concurrence faussée par une fiscalité inéquitable !
Pour ne pas avoir voulu tenir tête à une centaine de bonnets rouges, le ministre de l’Ecologie a renoncé à une écotaxe qui aurait pu participer au rééquilibrage du fret au bénéfice du rail. Faute de courage politique et arque-boutée sur des présupposés purement idéologiques, la ministre de l’égologie a commis une faute politique ruineuse pour le budget de l’Etat et désastreuse pour l’avenir de notre planète !
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