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La transition n’est plus une option mais une nécessité impérieuse. Notre chance, c’est que la créativité humaine (mobilisée durant des décennies à détruire la vie) peut aujourd’hui retrouver les joies d’une véritable fraternité.

Nous évoluons dans un environnement où les crises succèdent aux crises. Nombreuses, diverses, protéiformes et systémiques, ces crises nous plaquent dans un présent lourd de menaces. Ces crises sont pourtant le symptôme évident d’une idéologie qui s’est affranchie des limites écologiques. Littéralement hors de lui, l’homme moderne semble inapte à accepter la moindre contrainte ; d’où ce tremblement de Terre engendré par ce club des « pétrooliques anonymes ».

Mais la crise n’est pas un état stable. C’est une situation transitoire. Par centaines, par milliers, des citoyens expérimentent, cherchent et souvent trouvent des solutions aux errements du destructivisme. En engageant un tour de France des Alternatives, les militants d’Alternatiba ont rencontré des dizaines de milliers de citoyens heureux de vivre cette transition que le système dominant nous présente comme impossible ; impensable… aimerait-il !

La transition n’est plus une option mais une nécessité impérieuse. Notre chance, c’est que la créativité humaine (mobilisée durant des décennies à détruire la vie) peut aujourd’hui retrouver les joies d’une véritable fraternité.

Stéphen Kerckhove, délégué général