La liste de plus de 300 produits contenant ou pouvant contenir des nanoparticules
Plus nous sommes nombreux, plus nous avons d’impact.
Adhérez maintenantLe blog d'Agir pour l'Environnement recense toutes les actualités liées à l'association et ses campagnes.
Pour recevoir nos actions : Pétitions en ligne, Cyber actions, Happening, Cartes pétition, Manifestations, etc.
Recevoir nos actionsComme des milliers d'autres personnes, suivez l'actualité de l'association et de ses actions.
S'abonner par email S'abonner par RSS Suivre sur Facebook Suivre sur TwitterLa campagne Autoroutes : l'impasse climatique, éditée à 25000 exemplaires, a été initiée par Agir pour l'Environnement afin de faire pression sur le ministre de la transition écologique et la ministre déléguée en charge des transports, afin d'obtenir un abandon des projets autoroutiers. Cette campagne a débuté le 1er mars 2018 et devrait se clore le 31 décembre 2018.
Notre indépendance et nos actions de mobilisation ont un prix, votre soutien.
Faire un donA l’heure où les débats entourant l’adoption du projet de loi Alimentation s’enlisent à l’Assemblée nationale tout en oubliant soigneusement d’aborder la question épineuse de l’interdiction du glyphosate, rappeler le contenu des engagements du chef de l’Etat met en lumière l’un des tous premiers renoncements d’Emmanuel Macron.
Le 27 novembre 2017, Emmanuel Macron, président de la République commettait un tweet dont il est nécessaire de rappeler la teneur : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans. »
A l’heure où les débats entourant l’adoption du projet de loi Alimentation s’enlisent à l’Assemblée nationale tout en oubliant soigneusement d’aborder la question épineuse de l’interdiction du glyphosate, rappeler le contenu des engagements du chef de l’Etat met en lumière l’un des tous premiers renoncements d’Emmanuel Macron.
Sous la pression des petits chimistes de l’agriculture qui font profession d’agriculTueurs, le ministre de l’Agriculture productiviste fait assaut de formules malheureuses insultant à longueurs d’interviews les écologistes tout en tentant maladroitement d’interpréter les tables de la loi macronienne pour mieux occulter le fameux tweet présidentiel.
Les suites données aux amendements déposés par un certain nombre de parlementaires, y compris issus des rangs de la majorité présidentielle donneront une indication sur le poids de l’écologie et la place que le président compte donner à la transition agricole et alimentaire.
Le glyphosate est un marqueur politique. Son interdiction éventuelle reflète l’ambition que la majorité est susceptible d’avoir en matière de transition écologique et solidaire. Alors même que le glyphosate est classé potentiellement cancérigène par l’Organisation Mondiale de la Santé, que des alternatives existent et sont mises en œuvre par plusieurs dizaines de milliers de paysans ayant fait le choix de l’agriculture bio, le président de la République doit réaffirmer sa position au risque de se dédire.
Le rejet de toute interdiction du glyphosate, si il était entériné à l’Assemblée nationale, serait de même nature que la formule malheureuse de Nicolas Sarkozy « L’environnement, ça commence à bien faire ».
--
Pour ne rien manquer d'Agir pour l'Environnement et ses actions, comme plusieurs dizaines de milliers d'autres citoyens :
--