• Energie
• Institutions

Alors que l’Autorité de Sureté Nucléaire soumet les 58 réacteurs français à des tests de résistance post-Fukushima, chaque peut tout à la fois constater la vacuité de ces tests et les manquements graves à la fameuse sécurité censée nous protéger d’une éventuelle catastrophe nucléaire.

Aucun des réacteurs n’est conçu pour résister à un séisme, une vingtaine d’écarts notables ont été enregistrés par l’ASN et plus de 200 mesures correctives ont été demandées à EDF. Une fois encore, avant la catastrophe de Fukushima, « nos » réacteurs étaient les plus surs au monde et l’accident était, selon le lobby nucléaire, impossible, impensable. Après les tests de résistance menés par l’ASN, force est de constater que l’impossible d’hier devient le probable d’aujourd’hui et la certitude de demain.

Une fois encore, les tests de résistance n’ont vocation qu’à entretenir l’illusion d’une maîtrise totale d’une technologie intrinsèquement immaîtrisable. A l’issue de ces tests, EDF va procéder à quelques modifications aussi médiatiques que superficielles et ainsi obtenir le droit inouï de mettre en danger les habitants d’une bonne partie de l’Europe.

Le 15 octobre, dans toute la France, participons toutes et tous à un test de résistance… au nucléaire !