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Les tarifs réglementés de l’électricité vont baisser de 0,5% à partir du 1^er août 2016. Ce qui pourrait apparaître comme une bonne nouvelle pour le consommateur est en fait une catastrophe en devenir pour le contribuable.

Comme de mauvaise coutume, le gouvernement n’osant pas assumer le véritable coût du nucléaire préfère socialiser les pertes au travers d’une recapitalisation d’Areva ou en occultant le coût du démantèlement ou celui de la gestion éternelle des déchets nucléaires.

De fait, cette baisse du prix de l’électricité est une aide déguisée à l’électricité d’origine nucléaire, faussant une nouvelle fois le marché de l’électricité.

Cette baisse du prix de l’électricité est une nouvelle preuve de l’irresponsabilité du Gouvernement qui préfère signer des chèques en blanc en guise de cadeaux pré-électoraux plutôt que préparer l’avenir.

Au regard de la situation financière catastrophique d’EDF, il est peu de dire que le choix de baisser le prix de l’électricité annonce une faillite inévitable. Entre le vieillissement des installations, le coût caché du démantèlement, celui de la gestion des déchets nucléaires, les pertes cumulées des fiascos des EPR français et finlandais, les velléités d'investir dans des projets de centrales nucléaires en Angleterre... chacun peut désormais mesurer la cécité de ce gouvernement.