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Les nouveaux tarifs d’achat pour le photovoltaïque ont été publiés ce jour au Journal Officiel de la République Française. Hier, la ministre de l’écologie, en compagnie de son collègue du Redressement Productif, annonçait la création d’un fond de soutien à la filière nucléaire. A croire que les jours pairs sont réservés au nucléaire et les jours impairs aux ENR…

Point de vue de Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement

Les nouveaux tarifs d’achat pour le photovoltaïque ont été publiés ce jour au Journal Officiel de la République Française. Hier, la ministre de l’écologie, en compagnie de son collègue du Redressement Productif, annonçait la création d’un fond de soutien à la filière nucléaire. A croire que les jours pairs sont réservés au nucléaire et les jours impairs aux ENR…

Une information chasse l’autre et l’incohérence politique surnage dans l’amnésie médiatique. A l’heure de la nécessaire transition énergétique, pouvons-nous nous satisfaire d’une politique où les à-coups et incohérences semblent être la règle et la vision de long terme l’exception ?

Parallèlement à cette valse-hésitation à trois temps, le ministre du redressement productif, du nucléaire et des gaz et huiles de schiste ne perd aucune occasion pour porter aux nus ces technologies qui auraient pour vertus d’être « bonpourlacroissanceetpourlemploi ».

L’absence de vision stratégique et de cohérence politique est avérée mais la durée de vie d’un décideur politique à la tête d’un ministère n’excède pas quelques années, trop peu pour être responsable des conséquences climatiques des décisions prises.

Ce faisant, le rythme médiatique prime sur l’intérêt général. Pour faire bonne figure, la ministre de l’écologie organise un débat sur la transition énergétique. Pendant ce temps, la crise écologique avance et le point de non-retour s’approche dangereusement.

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