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La transition énergétique ne peut être un exercice consistant à ménager la chèvre écologique et le chou radioactif.
Le projet de loi présenté par la Ministre de l'Écologie le 30 juillet 2014 énonce un certain nombre de principes comme la baisse de la part du nucléaire dans le mix énergétique hexagonal tout en indiquant quelques articles plus loin que rien ne changera... Comment comprendre cette duplicité politique ?
L'article 1er se fixe pour objectif de réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% d'ici 2025. Mais à l'article 55, la loi fixe comme capacité de production nucléaire maximale à ne pas franchir la capacité de 63,2 GW de puissance installée, soit la capacité de production nucléaire actuelle !
Fort peu subtilement, le gouvernement espère implicitement que la consommation augmente fortement d'ici 2025 afin que mécaniquement, les 63,2 GW de puissance installée (qui représente aujourd'hui 75% de la production) ne représentent plus que 50% en 2025. C'est ainsi que pour respecter son engagement tout en envoyant des signes à son aile pronucléaire, le Chef de l'Etat n'hésite pas un instant à inscrire comme priorité « la sobriété et l'efficacité énergétique » tout en postulant que la prochaine décennie devrait voir la consommation électrique française augmenter fortement !