Une agriculture biologique inscrite dans les territoires

Les variétés anciennes ou issues de sélections paysannes sont plus résistantes aux maladies et aux parasites, elles assurent une croissance et une floraison en adéquation avec le climat local, elles savent mobiliser au mieux les ressources du sol. Pour ces raisons, elles sont particulièrement adaptées à l’agriculture biologique.

Il est utile de consommer des produits biologiques, puisque leur culture est bénéfique au territoire où ils sont cultivés. Mais il est plus utile encore de consommer des produits biologiques locaux et de saison : ainsi, c’est notre environnement immédiat qui en est bénéficiaire – et cela évite des transports à longue distance et la consommation de pétrole.

Pour que la biodiversité cultivée s’enrichisse ici et maintenant, c’est d’une agriculture biologique locale que nous avons besoin. Par exemple, les pommes consommées en Rhône-Alpes doivent être cultivées dans des fermes bio rhônalpines et privilégier les nombreuses variétés locales ou acclimatées par une sélection évolutive.

Il est essentiel que les plans de développement de la consommation biologique dans les cantines n’oublient pas ce maillon vital : soutenir localement la conversion à l’agriculture biologique. Pour chaque euro investi par les collectivités locales pour l’introduction d’aliments biologiques dans leurs cantines, il convient d’investir un euro dans l’installation et l’accompagnement des agriculteurs vers la bio (notamment auprès des groupements régionaux d’agriculture biologique) et l’organisation locale de leur commercialisation.

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