Au sein des élevages industriels de porcs et de volailles, les animaux produisent en un lieu clos des quantités importantes de déjections chargées en nitrates. L’excès de nitrates nuit à l’environnement, à la santé et à l’économie.

L'alimentation de ces animaux s'appuie en grande partie sur des cultures de maïs recevant énormément d'engrais azotés, dont une partie est lessivée sous forme de nitrates.

L’excès de nitrates nuit à l’environnement, à la santé et à l’économie.

Leur trop grande quantité dans l’eau engendre la prolifération d’algues vertes qui s’en nourrissent, phénomène très visible en Bretagne. Leurs effets sont désastreux sur les écosystèmes aquatiques et côtiers, interdisant tout accès aux plages en raison du gaz mortel émis par leur décomposition.

Les conséquences économiques, notamment en matière de tourisme, commencent à devenir très sensibles dans certains secteurs de la Bretagne : c'est toute la société qui paie les dégâts de ces élevages aberrants.

L'eau du robinet est également affectée par les nitrates et par les bactéries pathogènes, ce qui oblige les régions d'élevage industriel à dénitrifier, traiter et diluer les eaux des captages. Le coût économique pour la France est estimé à 1 140 millions d'euros (1) , somme à laquelle il faut ajouter le montant des amendes dues après condamnations par l’Union euroéenne ainsi que le coût du ramassage et du traitement de ces algues, qui ne cesse d’augmenter.

• Animaux maltraités,
• tourisme,
• pêche,
• conchyliculture,
• santé humaine,
• dégradation des paysages et de l’environnement,
• etc.

La liste des effets nocifs du productivisme agricole ne cesse de s’allonger !

(1) Source : Eaux et Rivières de Bretagne