L'élevage industriel et la surconsommation carnée ne sont pas généralisables à l'échelle planétaire.

La paysannerie vivrière du Sud et les forêts primaires sont remplacées par de grandes fermes sur-mécanisées et spécialisées dans l'exportation d'aliments OGM destinés au bétail.

Les volailles hors-sol européennes sont exportées grâce aux subventions et arrivent à bas coût dans les pays du Sud, détruisant par là-même l'économie locale. De plus, l'ensemble de cette filière est fortement émettrice de gaz à effet de serre. Selon la FAO, le secteur de l’élevage serait responsable de 18 % des émissions de GES de la planète, notamment à cause de la déforestation et du changement d’affectation des sols.

En France, les crises (lait, porc,volailles) se succèdent, conduisant à la disparition de fermes plus petites au profit d'usines à viande de plus en plus spéculatives et employant de moins en moins de main-d’oeuvre. Très justement, les fermes qui ont choisi d'être diversifiées et à taille humaine résistent mieux aux crises.