7. Sortir de l’élevage industriel : c’est possible !

Il existe des modes d’élevage plus justes pour les humains, plus respectueux de l'environnement et moins terribles pour les animaux.

Les politiques européennes et nationales doivent soutenir ce changement nécessaire.

L’élevage intensif doit impérativement être découragé : les élevages à dimension humaine offrent plus d’emplois que les systèmes industriels, les conditions de travail y sont meilleures et répondent plus à l’aspiration des jeunes et aux attentes de la société.

Dans les dix prochaines années, 50 % des agriculteurs partiront à la retraite. Il est donc vital de proposer des projets de reprise qui permettent l'émergence d'agricultures durables, qui évitent la concentration industrielle et l’hémorragie du nombre de paysans et de PME rurales qui l'accompagne.

De plus, il est souhaitable de rééquilibrer le paysage en retrouvant dans les régions une complémentarité élevage-cultures. Des éleveurs laitiers ont fait le choix de privilégier l'herbe (plutôt que la combinaison maïs-soja) et redécouvrent le plaisir d'un métier fait d'observation et de relations avec les animaux. Leurs vaches sont certes légèrement moins productives, mais l'autonomie fourragère du troupeau et sa meilleure santé permettent de réduire drastiquement les frais.

Des éleveurs de porcs et de volailles reviennent aux bases de l'agronomie, notamment grâce à l'agriculture biologique, laissent leurs animaux accéder au plein air et disposer de paille comme litière, les nourrissent de résidus de triages de céréales et de sous-produits de légumes, et disposent de terres suffisantes pour épandre les déjections sans polluer.

Le changement passe par celui de nos comportements, de la fourche à la fourchette !

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