ARTIFICIALISATION DES TERRES AGRICOLES = DéSERTIFICATION DES CENTRES VILLES !

L’augmentation sans fin du nombre de zones commerciales atteint directement les commerces de proximité. Aucune ville n’échappe à ce processus, même si les centres-bourgs et villes moyennes sont particulièrement impactés. Le taux de vacance commerciale dépasse les 11% pour les villes de moins de 50 000 habitants.

Plus étonnamment, cette vacance commerciale a été multipliée par trois entre 2012 et 2015 au sein même des zones commerciales existantes. De fait, nous assistons à une bulle immobilière spéculative, nullement justifiée par une activité commerciale réelle. C’est ainsi qu’alors même que le nombre de magasins fermés progresse chaque année, le volume de surfaces commerciales autorisées a crû de 22% (dont 90% ont été installées en périphérie).

L’appropriation des terres agricoles par de grands groupes immobiliers n’est en rien justifiée par un besoin réel. Chaque nouvelle ouverture ou extension d’une zone commerciale va au contraire déplacer l’activité commerciale en périphérie des villes, nécessitant de nouvelles infrastructures routières et parkings, dévoreurs de terres agricoles.

Alors que le commerce de proximité est à même de retisser du lien en redynamisant les centres villes, il y a urgence à adopter un moratoire sur l’extension ou l’ouverture des zones commerciales périphériques.

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