DES TERRES ! PAS D’HYPERS !

Menacées dès la fin des années 60 par l’extension urbaine, les ceintures maraichères ont aujourd’hui quasiment disparu dans certaines agglomérations, avec la progression de l’accession à la propriété et l’essor des grandes surfaces. Les terres agricoles sur lesquelles elles étaient situées comptaient pourtant parmi les plus fertiles, ce qui explique le développement des villes à proximité. Avec le renouveau de l’agriculture urbaine et l’impératif écologique et énergétique de relancer une alimentation locale, la préservation des terres périurbaines retrouve tout son sens.

Les métropoles régionales occidentales ont tout intérêt à en faire un atout majeur pour la mise en œuvre de systèmes alimentaires locaux, moins dépendants des produits pétroliers et des transports. Des systèmes plus résilients, capables de répondre aux nombreux défis, économiques, énergétiques et bien sûr climatiques à venir. C’est un futur alimentaire de complémentarité qu’il est possible d’imaginer en s’appuyant sur l’addition des trois formes de productions agricoles, urbaine, périurbaine et rurale. Avec pour objectif de développer un « mix agricole », afin de rapprocher les bassins de populations concernés d’une autonomie alimentaire.

Diffuser cet article :

Agir Pour l'Environnement - 2 rue du Nord - 75018 Paris - Tel : 01.40.31.02.37