DES LéGUMES ! PAS DE BITUME !

Victime silencieuse de ce jeu trouble, le sol paye un lourd tribu à cette politique menée par des maires bâtisseurs et des spéculateurs en mal d’investissement juteux.

Le sol produit des services écologiques indispensables à la vie sur Terre et est à ce titre, un bien commun de l’humanité. L’arrêt de l’artificialisation est une impérieuse nécessité, tant pour la biodiversité que pour le climat et l’alimentation. L’incroyable gaspillage de cette ressource naturelle a de graves conséquences à la fois sur le plan économique, social et environnemental :

  • Affaiblissement de la filière agricole et agro-alimentaire qui fragilise de nombreux territoires ruraux et les territoires périurbains ;
  • Aggravation des phénomènes d’inondations dans de nombreuses régions, avec des conséquences humaines et économiques de plus en plus lourdes ;
  • Limitation des infiltrations indispensables pour l’épuration des eaux, le recyclage d’effluents divers, et la régénération de nos nappes phréatiques ;
  • Perte de capacité des sols à stocker du carbone sous forme de matière organique ;
  • Diminution de la biodiversité présente dans les zones agricoles ;
  • Détérioration du cadre de vie et des paysages ;
  • Régression de l’agriculture de proximité, de la qualité et de la diversité de l’alimentation ;
  • Rallongement des circuits d’approvisionnement, qui participe à l’augmentation du transport de marchandises sur longue distance, avec de multiples nuisances.

La loi dite Grenelle 2, incite les collectivités en charge de la planification urbaine à renouveler et densifier la ville pour limiter son expansion. Lors de la conférence environnementale de 2012, le gouvernement s’est engagé à stopper l’artificialisation des terres agricoles et des milieux naturels à l’horizon 2025.

Il est plus que temps de passer de la parole aux actes.

Diffuser cet article :

Agir Pour l'Environnement - 2 rue du Nord - 75018 Paris - Tel : 01.40.31.02.37