Pourquoi cette campagne ?

La restauration collective est un enjeu alimentaire majeur. Elle représente 3 milliards de repas servis chaque année, plus de 73000 restaurants et 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires1. La restauration collective permet à des personnes défavorisées, des enfants, des étudiants, des personnes âgées ou aux patients des hôpitaux, de couvrir une part non négligeable des apports nutritionnels. La responsabilité de la restauration collective est donc engagée quant aux conséquences d’une alimentation déséquilibrée ou de piètre qualité sur l’état de santé de populations, notamment ceux en situation de précarité.

La bio constitue un élément essentiel pour tendre vers une alimentation de qualité et une agriculture de qualité. Il apparaît donc nécessaire que les préoccupations alimentaires des malades, des mères, des jeunes enfants et des personnes âgées soient une priorité, et qu’une attention toute particulière soit portée à la qualité des repas servis dans les établissements d’accueil.

Manger bio dans les cantines scolaires doit être un premier pas mais il est temps d'élargir l'effort à d'autres lieux de restauration collective.

Selon l’Agence Bio en 2013, la bio représentait 2,4 % des achats alimentaires en restauration collective. La 10e édition du Baromètre Agence Bio/CSA, montre que la demande est de plus en plus importante, 75 % des parents voudraient que leurs enfants se voient proposer des produits bio à l’école. Plus que jamais, la restauration collective doit se donner les moyens d’être exemplaire et incitative.

En ce qui concerne la surface agricole utile (SAU), l’objectif était de 6 % en 2012 (20 % en 2020), révisé à 8 % en 2017. Or la part de terre agricole dédiée à la bio ne représentait que 3,93 % en 2013 (source : Agence Bio).

Il est donc nécessaire de favoriser le développement de l’agriculture biologique pour répondre à une demande bien réelle.

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